Respectueux de toutes les croyances et fidèle au principe de laïcité, le législateur s’est toujours refusé à définir les religions. Pour les même raisons, il n’existe aucune définition des notions de "secte" ou de "dérive sectaire".
Face à l’impossibilité de définir ces notions, la commission d’enquête parlementaire de 1995 a retenu les critères suivants pour les appréhender et les caractériser :
– la déstabilisation mentale ;
– le caractère exorbitant des exigences financières ;
– la rupture avec l’environnement d’origine ;
– l’existence d’atteintes à l’intégrité physique ;
– l’embrigadement des enfants, le discours antisocial, les troubles à l’ordre public ;
– l’importance des démêlés judiciaires ;
– l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels ;
– les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.