Ce sont aux entreprises et aux consommateurs, en tant qu’acteurs de la vie économique, de contribuer, et ceci de manière volontaire, à modifier les modes de production et de consommation. Nous constatons depuis quelques années le développement de chartes ou de codes de conduite dont le principe est de fixer des critères sociaux et environnementaux liées aux procédés et méthodes de production, à la fois pour les entreprises elles-mêmes et pour leurs sous-traitants. La viabilité de ces dispositions volontaires est fortement conditionnée par la réponse du consommateur.
C’est donc finalement le comportement du consommateur qui décide l’avenir de la Terre.
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Agir pour le progrès social
Rôle du consommateur
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Durabilité sociale
La durabilité sociale ne concerne pas seulement la capacité à survivre, mais également celle qu’on les gens à vivre la meilleure vie possible. Bien qu’on entende souvent combien les générations actuelles devraient s’assurer qu’elles laisseront aux générations futures les outils et les ressources dont elles auront besoin pour croître à leur tour, nous ne devons pas mettre en danger la qualité de vie des sociétés actuelles. Au lieu de cela, nous devons nous efforcer d’augmenter le niveau de vie de ces personnes qui, aujourd’hui, manquent des ressources les plus élémentaires telles que de l’eau propre, de la nourriture adaptée, un lieu de vie adéquat, l’accès à l’éducation et aux soins médicaux. Nous devons aussi nous efforcer de conserver et promouvoir la culture et les traditions des différents pays.
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Responsabilisation sociale des entreprises
Les entreprises doivent non seulement se soucier de leur rentabilité et de leur croissance, mais aussi des impacts environnementaux et sociaux de leur activité. La responsabilisation sociale des entreprises se construit ainsi comme un outil de régulation des problèmes sociaux et environnementaux, d’autant plus que les entreprises ont une capacité d’intervention efficace en faveur du développement durable : à travers les conditions de travail qu’elles proposent à leurs salariés ainsi que leurs pratiques de consommation de ressources naturelles ou de traitement des déchets.
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Ethique et réussite commerciale
Pour les entreprises, le recours à la responsabilité sociale et environnementale (RSE) évoque souvent un retour à la moralité ou à un contrat explicite/implicite avec la société. Ainsi, dans la perspective de l’approche moraliste, la RSE dérive directement de la responsabilité morale de l’entreprise : l’entreprise doit agir de manière socialement responsable parce qu’il est de son devoir moral de le faire. Selon l’approche contractuelle, l’idée principale de la RSE vient du fait que l’entreprise et la société sont en interaction et pas des entités distinctes, ainsi, la société a certaines attentes sur l’activité et le comportement approprié de l’entreprise. Enfin, l’approche utilitaire explore le concept de RSE comme un facteur d’avantage concurrentiel. La croyance que l’éthique est essentielle à la réussite commerciale est symbolisée par des slogans du type "Ethics Pays" ou "Ethics is good business".
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Demande d’éthique des consommateurs
Si le concept de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) prend son origine dans le champ politique, sa mise en œuvre se base pour une grande partie sur les contraintes de marché : puisque l’économie est régie par la loi de l’offre et de la demande, les problèmes d’ordre social et environnemental peuvent être résolus en créant chez les consommateurs une demande d’éthique.
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Information sur les entreprises
Le mouvement consumériste était et reste toujours un élément important, entre autres, en conduisant les entreprises à reconnaître leur responsabilité sociale et environnementale. Grâce aux NTIC (Nouvelles technologies de l'information et de la communication), notamment Internet, les consommateurs peuvent disposer d’une information complète sur les pratiques des entreprises. Les dénonciations environnementales et sociales peuvent donc se faire plus facilement et prendre plus rapidement une grande ampleur médiatique et économique (le cas des appels à boycotts contre les produits contenants des ingrédients au détriment de l’environnement ou fabriqués dans les sweatshops, c’est-à-dire, les usines à sueur où les employés sont sous-payés et soumis à des conditions de travail difficiles).
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Conditions de travail
Les conditions de travail sont une composante essentielle de la vie humaine. Cet élément est important car bien souvent nous n’accepterions pas de travailler dans les conditions que d’autres vivent pour que nous puissions consommer et avoir une bonne apparence.
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Des promotions parfois illusoires
La baisse de prix offerte au consommateur cache souvent derrière elle les pratiques de production ne respectant pas les critères environnementaux et sociaux. Le choix des produits bon marchés en provenance des pays en développement a des dégâts sur les deux plans : d’une part, dans les pays du Sud où l’on pratique des salaires très bas ou le travail des enfants dans des conditions inacceptables (sweatshops), et d’autre part, dans les pays du Nord où la disparition des structures de production locales peut entraîner de graves conséquences socio-économiques.
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Nouvelles aspirations et revendications des consommateurs
Plus sensible aux questions liées à la responsabilité sociale des individus, mieux informé et organisé que jamais grâce aux nouveaux outils de NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication), le consommateur cherche à exprimer ses nouvelles aspirations et revendications sur les conditions de vie et de travail à travers son acte de consommation. Pour ce faire, il tend à modifier le concept même de la valeur du produit qui n’est plus seulement évaluée par un ensemble de fonctionnalités traditionnelles (prix, qualité…) mais aussi par sa qualité éthique et écologique. Le succès de l’agriculture biologique et celui du commerce équitable constituent les preuves tangibles de ce nouveau mode de vie.
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Définition du commerce équitable
Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel.
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Les trois dimensions du commerce équitable
- une dimension socio-économique : des échanges commerciaux équitables et un développement durable,
- une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence,
- une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international.
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Production agricole durable
Une autre clé d’une production agricole durable est d’aider les petites exploitations (commerce équitable) dans un contexte où l’industrialisation agricole s’impose au détriment des petits agriculteurs et des travailleurs agricoles des communautés rurales.
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Déséquilibre alimentaire mondial
Il faut savoir que les monocultures d’exportation nuisent à l’autosuffisance alimentaire des populations : ces dernières renoncent à leurs cultures vivrières pour faire la place à des productions destinées aux pays riches mais doivent, pour se nourrir, importés d’autres produits alimentaires et du pétrole. Ceci fragilise l’économie et accroît le déséquilibre alimentaire : « 70% de ceux qui ont faim dans le monde vivent en milieu rural » rappelle la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). La monoculture encourage par ailleurs l’usage excessif de pesticides. Enfin les grandes plantations ne fournissent pas toujours aux ouvriers des conditions de vie et des salaires décents.
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Répartition du travail domestique
En France, selon l’enquête emploi du temps de 1998-99, les femmes en couple consacrent en moyenne deux fois plus de temps aux tâches domestiques et familiales que leurs conjoints.
Source/Copyright: INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques)
Inégalités de salaire entre les femmes et les hommes
En supprimant les effets dus à la structure des emplois, c'est-à-dire en comparant les salariés à situations professionnelles équivalentes, l'inégalité salariale entre les femmes et les hommes est estimée à 9 %, en défaveur des femmes.
Source/Copyright: INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques)
Réemploi d'objet et création d’emplois
La pratique du réemploi contribue à la création d’emplois locaux favorisant la formation et l’intégration de personnes peu qualifiées. En France, la fédération ENVIE a collecté, en 2005, près de 500 000 appareils et en a revendu 65 000, rénovés avec une garantie d’un an, permettant ainsi à des ménages à faibles revenus de s’équiper. De son côté, le réseau des Communautés d’Emmaüs fournit du travail à plus de 4 000 personnes en situation d’exclusion.
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Réparation et mise en valeur des métiers artisanaux
Faire appel à un professionnel de la réparation permet ainsi de mettre en valeur des métiers artisanaux (cordonniers, couturières, tapissiers et artisans-réparateurs en mobilier ou électroménager…).
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Commerce équitable et monocultures d’exportation
Le commerce équitable permet entre autres d’offrir de meilleurs revenus aux populations locales et des perspectives de développement. On évitera donc les kiwis de Nouvelle-Zélande en novembre, les fraises du Maroc en février, les pommes de Chine … même si ces produits sont « bio ».
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Commerce équitable sur l’ensemble du cycle de vie du produit
Les dispositifs du commerce équitable ne permettent pas (dans leur grande majorité) de donner des assurances quant aux conditions de travail sur l’ensemble du cycle de vie du produit.
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Définition de la "mode éthique"
La démarche du commerce équitable cherche à établir des relations commerciales avec les producteurs. La démarche du commerce équitable n’intègre pas systématiquement l’ensemble de la chaîne de producteur jusqu’à l’utilisation du produit. Autrement formulé, il est possible que le producteur de coton soit rémunéré de manière équitable et que les opérations suivantes n’intègre pas une démarche environnementale et sociale. C’est pour cela qu’est apparue la notion de mode éthique permettant d’offrir la transparence sur toute la chaîne de fabrication et de faire en sorte que le consommateur paie une prix permettant de rémunérer correctement tous les acteurs intermédiaires.
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Commerces de quartier
Les commerces entretiennent aussi une vie sociale dans les quartiers et font vivre plus de personnes qu’un hypermarché en zone urbaine. Ils sont indispensables pour les personnes âgées ou ne disposant pas d’un véhicule personnel. Aujourd’hui en France, une commune sur deux n’a plus aucun commerce de proximité et en trente ans, cinq épiceries sur six, deux boucheries sur trois, une boulangerie sur deux ont disparu. Fréquenter les petits commerces, même de temps en temps seulement, est presque un acte citoyen.
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Jardiner sans avoir un jardin
De nombreux français ne possèdent pas de jardins privatifs. Cela ne doit pas pour autant les priver du plaisir de jardiner car il existe de nombreuses alternatives pour jardiner autrement. Bien qu’ils soient tous différents par leur forme, leurs objectifs, le public accueilli, leur implantation ou leur dimension, les jardins partagés offrent à chacun la possibilité de travailler la terre dans un espace favorisant l’échange et le lien social.
Différentes formes de jardins partagés existent aujourd’hui :
- Jardins familiaux
- Jardins collectifs
- Jardins communautaires
- Jardins d’insertion sociale
- Jardins éducatifs – pédagogiques
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Les services à la personne
Les services à la personne, dont la liste figure dans le code du travail, portent sur des activités de garde d’enfants, d’assistance aux personnes âgées ou handicapées ou sur des tâches ménagères ou familiales.
Ils visent à répondre au besoin croissant des familles d’être épaulées dans leur vie quotidienne. Les particuliers qui ont recours à ces services peuvent être directement employeurs, ou faire appel à une entreprise ou organisme agréé. Les services à la personne ouvrent droit à un certain nombre d’avantages fiscaux et sociaux, et peuvent être rémunérés au moyen du chèque emploi service universel (CESU).
Source/Copyright: Ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi