Certaines entreprises des pays du Nord délocalisent leurs activités pour profiter des règles environnementales moins strictes que dans leur pays d’origine ou pour profiter des avantages concurrentiels dus à un coût faible de main d’oeuvre et aux conditions de travail peu respectées. Les activités économiques, si elles procurent richesses et emplois, sont également à l’origine de problèmes sociaux et écologiques graves.
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Favoriser l'achat local
Délocalisation des entreprises
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Achat local et revenus dans les pays du Sud
En consommant local, ce que dicte la raison écologique, pour alléger la facture carbone de son alimentation, fini les haricots verts du Kenya en décembre, les tomates du Maroc en février ou les raisins d’Afrique du sud au printemps ! Mais ne risque–t-on pas du même coup de supprimer des emplois et des revenus dans les pays du sud ? Pas si sûr ! Il faut savoir que les monocultures d’exportation nuisent à l’autosuffisance alimentaire des populations : ces dernières renoncent à leurs cultures vivrières pour faire la place à des productions destinées aux pays riches mais doivent, pour se nourrir, importés d’autres produits alimentaires et du pétrole. Ceci fragilise l’économie et accroit le déséquilibre alimentaire : « 70% de ceux qui ont faim dans le monde vivent en milieu rural » rappelle la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). La monoculture encourage par ailleurs l’usage excessif de pesticides. Enfin les grandes plantations ne fournissent pas toujours aux ouvriers des conditions de vie et des salaires décents. La meilleure attitude face à ce dilemme est de favoriser le commerce équitable pour tous les achats de produits exotiques tels que café, cacao, thé, bananes, quinoa, riz, sucre de canne … dont il n’existe pas d’équivalent sous nos latitudes tempérées. Le commerce équitable permet entre autres d’offrir de meilleurs revenus aux populations locales et des perspectives de développement. On évitera donc les kiwis de Nouvelle-Zélande en novembre, les fraises du Maroc en février, les pommes de Chine … même si ces produits sont « bio ».
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Parcours d'un repas moyen
On appelle « kilomètres alimentaires » tous les kilomètres parcourus par les aliments avant d’arriver dans notre assiette. Des études réalisées dans plusieurs pays ont montré qu’un repas moyen « parcourt » plusieurs milliers de kilomètres. Le yaourt aux fraises, exemple très connu d’un des premiers calculs réalisés en Allemagne, parcourt ainsi une distance effective de 9000 km, soit 13 fois la distance qui sépare son lieu de production de son lieu de consommation du fait du transport de ses ingrédients (lait, fraise, sucre) et des matières premières de son emballage (pot en verre, couvercle en aluminium, étiquette en papier, colle, cartons…). Des fruits importés par avion hors saison sont dix à vingt fois plus émetteurs de gaz à effet de serre que leurs équivalents produits localement en saison (et pas sous serre chauffée).
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Les atouts du « consommer local »
L’impact climatique, loin d’être négligeable, n’est pas le seul atout du « consommer local » : garder un lien avec le terroir et consommer des produits de région a du sens culturellement, acheter des produits à des agriculteurs proches aide à soutenir le tissu économique local et enfin la consommation de produits qui n’ont pas parcouru des centaines voire des milliers de kilomètres en camion peut être avantageux en termes de fraîcheur et état de conservation
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Consommation des produits de saison
La consommation de produits de saison, fruits et légumes essentiellement, est complémentaire de la consommation locale puisqu’elle permet de réduire les impacts environnementaux de notre alimentation. Les fraises que nous trouvons sur les étals des primeurs en janvier sont produites sous serre et transportées sur de longues distances.
D’un point de vue culturel pédagogique, le fait de consommer des produits de saison permet de conserver le lien avec la terre et de « comprendre » les aliments que nous consommons.
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Commerces de quartier
Faire ses courses dans les petits commerces de quartier, s’il en existe encore près de chez vous, ne vous permettra pas de bénéficier des tarifs exceptionnellement bas des hyper, qui grâce à leur concentration réalisent des économies d’échelle. Mais le nombre de références limitées aura au moins le mérite de vous mettre à l’abri des tentations et de vous faire gagner du temps. Faire ses courses à pied, avec une poussette de marché ou à vélo, est meilleur pour l’environnement. Faire ses courses dans un hypermarché à l’extérieur de la ville est quatre fois plus émetteur de CO2 que de faire ses achats près de chez soi.
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Utilisation des ressources naturelles locales
L’agriculture durable vise l’utilisation des ressources naturelles locales et favorise un mode de production plus indépendant vis-à-vis des achats extérieurs des exploitants locaux. Les exploitations sont à taille humaine, et donc transmissibles à de jeunes agriculteurs.
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Achat de produits locaux sur les marchés
Les marchés vendent des produits alimentaires importés du monde entier mais on y trouve aussi des produits régionaux vendus directement par les agriculteurs des fermes avoisinantes. C’est auprès de ces derniers qu’il est préférable de se fournir pour éviter d’acheter des produits importés de l’autre bout du monde qui ont accumulé les « points carbone » (tout transport occasionne une dépense d’énergie fossile qui contribue au réchauffement climatique) et sont peut-être un peu fatigués du voyage.
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Acheter les produits de la ferme
Si vous le pouvez, il est intéressant d’acheter les produits de la ferme, fruits & légumes, viande, œufs, lait et fromages, directement auprès du producteur ; certaines fermes pratiquent la vente directe, d’autres proposent un service de vente de produits que vous cueillez vous-même. Les cueillettes sont un excellent moyen de faire ses courses tout en faisant de l’exercice, en s’oxygénant ou en faisant découvrir à ses enfants la façon dont poussent les radis, les pommes de terre ou les aubergines. Autre avantage : les produits ne sont pas emballés et produisent donc moins de déchets !
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AMAP et autoproduction
Acheter local quand on fait ses courses en grandes surfaces n’a rien d’évident : c’est même généralement impossible pour une majorité de produits alimentaires puisque les distributeurs fonctionnent avec un système de centrales d’achats qui redistribuent les denrées achetées sans laisser la possibilité aux magasins de s’approvisionner auprès de producteurs de la région. La solution pour le consommateur peut être d’acheter en direct auprès d’un agriculteur de proximité à travers une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne,).
Quand on peut produire soi même ses propres fruits et légumes, évidemment, c’est encore mieux !
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Acheter dans une AMAP
Vous pouvez demander à faire partie d’une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), partenaire de proximité entre un groupement de consommateurs et une ferme, laquelle pratique souvent l’agriculture biologique. Le principe est de pré-financer l’agriculteur en achetant à l’avance une part de la récolte. En échange, le consommateur reçoit un panier hebdomadaire de produits fermiers, composé selon les saisons en fonction des récoltes. Il est possible de faire des échanges avec d’autres consommateurs membres si les composants du panier ne vous conviennent pas tous.
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Cosmétiques et « recettes de grand-mère »
Il est aujourd’hui possible d’acquérir les bases cosmétiques autrefois réservées à l’industrie et provenant du monde entier. Mais il ne faut pas oublier les « recettes de grand-mère » qui utilisent uniquement des produits locaux.
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Tourisme agricole
Le tourisme agricole est une forme de développement touristique modéré qui permet aux visiteurs de zones rurales de découvrir les paysages ruraux, les spécialités alimentaires régionales traditionnelles et leur préparation, les techniques agricoles, la vie quotidienne dans la région… tout en menant différentes activités culturelles ou sportives dans le respect de l’environnement et des traditions.
Ce tourisme permet de valoriser les ressources productives et culturelles, contribuant ainsi au développement économique, social et culturel des zones rurales.
Les activités auxquelles les touristes ont accès sont nombreuses : restaurants ou tables d’hôtes, cueillette de fruits et légumes, dégustations et ventes de produits locaux, cours de cuisine, pratique d’artisanats locaux ou d’activités artistiques, aquarelle, peinture sur soie, poterie ou encore randonnées, promenades en cheval, à vélo …
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