Nous nous déplaçons de plus en plus pour travailler, faire nos courses, partir en vacances et nous n’hésitons plus à voyager très loin avec des moyens de transport ultra rapides. Mais cet accroissement de la mobilité n’est pas sans conséquences. Pollution de l’air, émission de gaz à effet de serre, embouteillage, bruit, coût financier à supporter, sont autant de nuisances pour notre qualité de vie, notre santé et notre planète. Pourtant, des alternatives existent !
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Réduction des déchets et des pollutions : Transport
Gérer ses déplacements
Source/Copyright: ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie)
Les alternatives à la voiture
Pour nous déplacer, il n’est pas toujours utile de prendre notre voiture ; nous avons toute une palette d’autres moyens à notre disposition.
Connaissez-vous tous les modes de transports qui existent dans votre région, votre ville ? Et, pourquoi pas combiner différents modes de transport individuel et collectif pour un même trajet comme par exemple prendre son vélo pour se rendre à la gare ?
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Vivre à la campagne
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, vivre à la campagne n’est pas forcément synonyme d’écologie au quotidien. En effet, le recours à la voiture est généralement indispensable en zone rurale, et pour peu que l’on travaille en ville, le parcours quotidien domicile-travail a vite fait de grever notre « bilan carbone ». Il est heureusement possible de se rattraper côté alimentation en se procurant le maximum de produits alimentaires auprès d’agriculteurs de la région … ou si on a la main verte et le temps pour ça, en cultivant soi même son potager.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Mode de transport le plus écologique
Le mode le plus écologique reste la marche à pied ou le vélo. Viennent ensuite les transports en commun (train et bus), puis la voiture et la moto en bon dernier.
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La marche à pied
La marche à pied est un bon moyen de préserver notre environnement, notre santé, notre porte-monnaie et s’avère plutôt rapide sur de courtes distances.
En France, un quart des déplacements font moins de 1 kilomètre alors que faire 500 mètres à pied prend 8 minutes. En ville, chaque kilomètre réalisé à pied peut permettre d’économiser 280 g de CO2 et encore plus sur des petits trajets. Une voiture consomme et pollue énormément au cours des premiers kilomètres (10 à 15 fois plus par rapport aux émissions à moteur chaud). Sur un trajet classique (de type domicile-travail) de 2 km faire le choix de la marche à pied permet d’éviter l’émission annuelle d’environ 190 kg CO2 et d’économiser environ 400 euros par an.
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Limitation des émissions de gaz à effet de serre avec le vélo
Se déplacer est une source d’émissions de gaz à effet de serre. L’usine qui fabrique le véhicule émet des gaz à effet de serre, celle qui fabrique le carburant aussi, la construction et l’entretien des routes aussi, la consommation de carburant dans le véhicule également et enfin la récupération et le traitement du véhicule hors d’usage en fin de vie émet des gaz à effet de serre. Le vélo n’émet des gaz à effet de serre que lors sa fabrication de son entretien et de sa destruction. Ces émissions ramenées aux kilomètres qu’il parcourt sont pratiquement nulles.
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Le vélo solution pour les petits déplacements
Diminuer les déplacements en véhicules motorisés est largement faisable. En effet la plupart des déplacements que nous effectuons sont d’une distance inférieure à 3 kilomètres et peuvent aisément être remplacés par le vélo. Augmenter le nombre de déplacements en vélo diminue donc les émissions de polluants et notamment de gaz à effet de serre.
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Bonnes pratiques à vélo
Respectez les consignes du code de la route, faites attention aux piétons et surtout soyez vigilants, à vélo vous n’êtes plus protégé par une carrosserie de voiture. Entretenez votre vélo, n’oubliez pas que même en ville, vous êtes pratiquement invisible la nuit, aussi vérifiez réflecteurs, feux et équipez-vous de gilet réfléchissant qui vous permettront de vous signaler auprès des autres usagers de la route.
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Les bienfaits du vélo
Le vélo sert tout d’abord à se déplacer, c’est un véhicule. C’est aussi un équipement sportif et un équipement de loisir accessible à tous. Accessible au plus grand nombre le vélo a aussi en réserve une grande quantité de bienfaits pour votre santé et la planète.
En Europe les utilisateurs principaux du vélo sont le Danemark (936 km par habitant) devant les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne, la Suède et la Finlande. La France avec 75 km par an et par habitant vient très largement après. La moyenne européenne est de 188 km par habitant. Moralité plus le climat est froid plus les vélos sont de sortie. L’avenir est plutôt rose pour le développement du vélo en France car les déplacements en vélo peuvent être multipliés par 10.
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Transports en commun
En ville et en milieu rural, bus, cars, trams, métro, trains vous permettent de faire de longs trajets en évitant le stress de la conduite (on peut y lire, y discuter, y dormir !) et ils sont toujours moins chers qu’une voiture. Autre avantage : en les utilisant, on consomme moins d’énergie et on rejette moins de CO2 qu’en voiture.
Les transports en commun se modernisent et s’adaptent à nos besoins, profitons-en.
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Les transports urbains
Les transports urbains regroupent différents modes de déplacement : bus, tram, métro, etc.
Chacun a été développé pour un usage bien spécifique.
Côté environnement et consommation d’énergie, les transports urbains sont imbattables. Ils présentent une très bonne efficacité énergétique et seront nécessairement des solutions dans un monde où le pétrole va devenir rare et cher.
Si les transports en commun répondent à un besoin de mobilité des personnes aux revenus les plus modestes, il est difficile financièrement de développer un réseau parfait. Historiquement, les maillages étaient surtout radiaux et offraient une bonne desserte du centre ville. Mais, avec le développement des villes et l’étalement urbain, le besoin croît pour des trajets de banlieue à banlieue (sans passer par le centre).
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Avantages du transport ferroviaire
Le transport ferroviaire est un moyen de transport sûr, écologique et confortable à privilégier dans ses déplacements quotidiens et occasionnels.
Le train est beaucoup plus économe d’un point de vue énergétique.
Le transport par train émet également très peu de gaz à effet de serre.
Les transports ferroviaires peuvent être plus rapides que les autres modes de transport.
Le mode ferroviaire, compte tenu de ses avantages en matière de service, de vitesse, de confort, mais aussi de sécurité et d’environnement, a donc vocation à contribuer pleinement aux objectifs de développement durable.
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Nuisances de la voiture
Le parc français compte près de 30 millions de voitures. Pour beaucoup, la voiture est synonyme d’autonomie, de liberté, d’outil de travail et autres habitudes récentes à l’échelle de l’humanité. Aussi chaque français parcoure chaque année près de 13 000 km en voiture.
La mobilité est une source d’ennuis :
- les émissions de polluants issues des transports ont un impact fort sur la santé et sur notre environnement local,
- les émissions de gaz à effet de serre directes (véhicules) et indirectes (infrastructures) ont une influence majeure sur le réchauffement climatique, c’est le secteur qui croit le plus avec celui du logement, et l’on ne peut s’empêcher de lier ces deux secteurs,
- les nuisances sonores provoquées par les transports représentent ce que l’on nomme les « points noirs » du bruit,
- les encombrements et autres embouteillages sont sources de nuisances de toute sorte,
- les accidents de la route sont également une source majeure de décès et immobilisations.
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Intermobilité
Pour limiter l’usage de la voiture, nous pouvons la laisser dès que d’autres modes de transports sont possibles et que le passage de l’un à l’autre est facile et pratique. Sachons les combiner et élaborer des solutions simples qui nous libèrent du « tout-auto » ! Par exemple : Vélo + train, métro + vélo, voiture + train, voiture + métro…
A vous de faire votre menu transport !
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Bien choisir sa voiture
Le prix, la dimension, le confort, l’esthétisme… sont des critères qui guident notre choix. Mais la consommation et les émissions de CO2 induites sont également des critères importants.
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Il n'y a pas de voiture sans impact sur l'environnement
Les véhicules engendrent directement des pollutions et des nuisances lors de leur fabrication, lors de leur utilisation et lors de leur fin de vie et indirectement par toute l’infrastructure qu’ils imposent.
Ainsi, si l’on considère l’ensemble du cycle de vie d’un véhicule, depuis l’extraction des matières premières indispensables à sa fabrication jusqu’à sa fin de vie, la voiture « zéro impact » demeure un concept impossible à réaliser. Même si on créait une voiture qui roule au jus de pommes, il faudrait quand même construire des routes, des parkings, une carrosserie, il faudrait des bornes à jus de pomme, etc.
Devant la complexité du problème, la Commission Interministérielle française des Véhicules Propres et Economes a décidé que la notion de "propre" ne portera que sur les émissions à l’échappement (hors construction, hors fin de vie), confortant ainsi la vieille définition de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996.
Ainsi, sont définis comme "propres" les véhicules :
- hybrides
- GNV
- GPL
- électriques
A l’exception du véhicule électrique, tous les autres véhicules dits « propres » émettent quand même des polluants atmosphériques à la sortie de leur pot d’échappement.
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Pourquoi une voiture consomme t-elle ?
En comprenant les quelques facteurs qui régissent la consommation, on comprend mieux comment la maîtriser. Le premier facteur, et de loin le plus influent, est le choix du véhicule. Une fois ce facteur figé, le reste n’intervient que de façon secondaire.
L’énergie consommée par une voiture est principalement convertie en chaleur et de façon plus marginale en énergie mécanique. Les meilleurs moteurs atteignent des rendements voisins de 35%. En clair, sur 10 litres engloutis à la pompe, seuls 3.5 litres servent à faire avancer le véhicule (le restant est dissipé en chaleur).
Pour faire avancer un véhicule, l’énergie doit vaincre la résistance à l’avancement. Cette dernière dépend de la masse du véhicule, de son gabarit, de son aérodynamisme et de ses équipements (pneus, pièces mécaniques…). Tous les facteurs qui vont dégrader l’un ou l’autre de ces paramètres vont se répercuter sur la consommation de carburant. L’éco-conduite (ou conduite souple) vise à utiliser la voiture de manière optimale afin d’économiser du carburant et de gagner en sécurité
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Critères pour le choix d'une voiture
Avant de choisir un véhicule dans une gamme donnée, il faut garder à l’esprit que généralement :
- plus la cylindrée augmente, plus la consommation augmente
- plus une voiture est lourde, plus elle consomme
- plus on ajoute d’équipements (climatisation, équipements électroniques divers…) et plus on consomme également
- plus on s’éloigne des conditions optimales de fonctionnement du moteur (autour de 2500 tours/minute), plus son rendement se dégrade et plus on consomme.
Bien sûr, selon les constructeurs, on pourra toujours trouver une exception à ces règles.
Si l’on considère les gaz à effet de serre issus du pot d’échappement, les petites berlines citadines émettent aux environs de 120 g de CO2/km (ce qui correspond à 4,5 L/100km) tandis que les grosses berlines sportives émettent plus de 250 g de CO2/km (plus de 9 L/100km).
Ces règles générales militent pour un choix raisonnable de voiture et un choix dimensionné sur ses besoins réels. En d’autres termes, pourquoi choisir un gros monospace utilisé deux fois par an pour les vacances avec les enfants si le reste de l’année, il ne sert qu’à transporter une personne pour aller au travail ? Est-ce qu’il ne faudrait pas mieux acheter une petite berline et louer un autre véhicule ?
Une fois que l’on a choisi une voiture adaptée à ses besoins, on peut regarder et comparer les modèles de la même gamme.
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Voiture essence ou voiture diesel
Une voiture essence pollue différemment d’une voiture diesel, mais aucune des deux n’est bonne pour l’environnement ou pour nos poumons.
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Voiture et comportements plus responsables
Il est parfois difficile de se passer de la voiture mais cela ne signifie pas pour autant que nous ne pouvons rien faire pour diminuer nos impacts sur l’environnement. Des choix et des comportements plus responsables peuvent faire évoluer la situation dans le bon sens.
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Entretenir son véhicule
Bien choisir son véhicule, optimiser ses déplacements, adopter une éco-conduite sont des actions primordiales pour réduire les émissions de CO2. Il faut aussi une voiture bien réglée et bien entretenue. Comment ? Confiez-là à un spécialiste, mais n’oubliez pas de faire quelques contrôles vous-même.
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Les avantages d'un véhicule entretenu
Un véhicule mal entretenu est un véhicule plus polluant (jusqu’à 30% de pollution supplémentaire), plus gourmand en carburant (jusqu’à +15%) et moins sûr (jusqu’à 5 fois plus de risque d’accident pour des pièces comme les freins).
Les voitures modernes comportent plus de 1000 pièces différentes ; pour certaines, plus de 2000. L’entretien doit être confié à des spécialistes, ce qui ne dispense pas l’automobiliste d’effectuer lui-même quelques contrôles.
Le bon sens nous dicte de garder des pièces mécaniques en bon état et de procéder à un entretien régulier du véhicule. En particulier, les points suivants sont à surveiller de près :
- Pneus bien gonflés : si 0,3 ou 0,4 bar manque à vos pneus, la surconsommation de carburant peut atteindre 5% et la longévité baisser de 20%. Il faut également vérifier leur usure grâce aux témoins d’usure situés sur le pneu, au fond des rainures principales. Un pneu lisse est un pneu glissant et dangereux pour votre sécurité.
- Pas de surcharge inutile : 50kg de plus emportés, c’est 1% de surconsommation de carburant.
- Filtre à air encrassé : +5% de surconsommation inutile.
- Climatisation : son fonctionnement nécessite de la puissance moteur, donc du carburant. En ville, mettre la climatisation, c’est augmenter la consommation de carburant de 15 à 25% ; sur route, c’est l’augmenter de 3 à 10%.
Même si l’automobiliste décide d’effectuer lui-même la maintenance de son véhicule, des obligations de recyclage s’imposent à lui pour de nombreux produits tels l’huile de vidange, le liquide de refroidissement, les pneus, l’antigel ou les batteries usagées. Il peut se renseigner auprès de sa mairie, de sa déchetterie ou auprès de la préfecture pour connaître la liste des prestataires agréés pour ce type de recyclage.
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Rouler plus responsable
En remettant en cause certains comportements et certaines habitudes, vous pouvez limiter l’impact de votre voiture sur l’environnement et réaliser de sérieuses économies. Alors, pourquoi attendre ? Adoptez l'éco-conduite !
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10 conseils pour adopter une éco-conduite
1. un véhicule adapté tu choisiras (inutile d’espérer de consommer quelques litres aux 100km si on a opté pour une voiture lourde à grosse cylindrée !)
2. sur le champignon lentement tu appuieras (40% d’écart entre une conduite apaisée et une conduite nerveuse et sportive sans parler des risques accrus d’accident)
3. ton véhicule froid doucement tu conduiras (en ville, le premier km surconsomme 45% de carburant, le second 25%. Attention à ne pas brusquer le véhicule durant cette période)
4. ta vitesse toujours tu surveilleras (10 km/h en plus, c’est 10 à 15% de carburant consommé en plus)
5. l’entretien du véhicule point tu ne négligeras
6. au meilleur régime moteur tu rouleras (au-delà de 3000 tours/minute, la consommation s’envole)
7. l’aérodynamisme de ton véhicule toujours tu préserveras (une galerie laissée en permanence sur le toit ou des vitres ouvertes c’est 5% de surconsommation, des porte-vélos, c’est +15%)
8. avec modération les accessoires tu utiliseras (la climatisation engendre une surconsommation de 5% sur route et de 20% en ville)
9. à l’arrêt, ton moteur tu couperas (si le véhicule reste plus de 3 minutes à l’arrêt, il est préférable de couper le moteur et de le redémarrer par la suite. Pour les véhicules de moins de 3 ans, on peut même couper le moteur après 20 secondes)
10. des informations sur des accessoires de conduite tu chercheras (un régulateur-limitateur de vitesse permet de gagner en confort de conduite et en carburant, un navigateur type GPS peut permettre d’éviter des kilomètres inutiles)
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Se débarrasser de son véhicule hors d’usage
Pous vous débarrasser de votre véhicules hors d’usage, vous devez le remettre à un démolisseur agréé par la Préfecture. Son agrément porte sur sa capacité à traiter le véhicule dans le respect de l’environnement.
- Environ 1300 professionnels sont agréés en France, ils sont soit démolisseurs (qui récupère certaines pièces détachées) soit broyeurs (qui broie et trie les différents matériaux).
- Une fois remis à ce professionnel, votre véhicule sort de la circulation, sont immatriculation est annulée. Notez que lorsque votre véhicule est remis complet au professionnel, aucun frais ne vous est facturé.
- Le véhicule est ensuite dépollué (les matériaux les plus dangereux sont récupérés et traités), recyclé (certaines pièces sont récupérées et réutilisées) et broyé (pour séparer les grandes familles de matériaux non dangereux)
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Une voiture à plusieurs
Il arrive que ni la marche, ni le vélo, ni les transports publics ne fassent l’affaire. Si l’usage d’une voiture particulière est nécessaire, pourquoi ne pas la partager avec d’autres personnes dans le même cas ?
Une voiture à plusieurs, c’est moins de frais, moins de nuisances, moins de circulation et plus de convivialité !
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Taux de remplissage des voitures
Malheureusement pour la planète, l’utilisation la plus répandue de l’automobile est celle où le conducteur est seul dans sa voiture pour un parcours donné. A titre d’exemple, les enquêtes menées dans les grosses agglomérations françaises (appelées « enquête ménages déplacements ») montrent un taux de remplissage en semaine de 1,1 à 1,2 personnes par voiture : en clair, sur 10 voitures qui roulent, 9 ne sont occupées que par le conducteur seul.
Pourtant, il existe plusieurs façons différentes de partager une voiture : les 2 principales sont le covoiturage et l’autopartage.
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Covoiturage
On parle de covoiturage lorsque plusieurs personnes utilisent une voiture en même temps pour un même trajet. La voiture est la propriété d’une seule personne, en général le conducteur.
En France, deux utilisations du covoiturage se développent : pour les trajets domicile-travail et pour les évènements ponctuels. Dans le premier cas, je m’entends avec mes collègues ou mes voisins pour aller travailler aux mêmes horaires, dans le second cas, je recherche des personnes qui vont au même festival que moi.
Avantages du covoiturage :
- meilleure utilisation de la voiture,
- partage des frais,
- optimisation de la consommation (1 L de carburant transporte plus de personnes),
- baisse du nombre de voitures,
- baisse de la pollution (paradoxalement, ce système en apparence basique est plus efficace que les meilleures motorisations propres : 3 personnes dans une voiture polluent beaucoup moins que 3 personnes chacune dans un véhicule propre.
Inconvénients du covoiturage :
- moins de liberté : il faut s’entendre avec les autres
- nécessite de se coordonner en cas de défaillance du conducteur
- pas facile de trouver une personne qui fait le même trajet
- difficile de faire durer les équipages dans le temps
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Autopartage
On parle d’autopartage lorsqu’une voiture qui appartient à une société est à disposition de ses adhérents (en libre service 24h/24). C’est un peu comme une location très courte durée. L’adhérent réserve une voiture sur internet ou par téléphone, va la chercher à un parking proche de son domicile et récupère les clefs grâce à sa carte magnétique. Après utilisation, le véhicule est ramené au même parking et l’adhérent reçoit chez lui une facturation automatique calculée en fonction du nombre d’heures d’utilisation et des kilomètres parcourus.
Avantages de l’autopartage :
- on ne paye que ce qu’on utilise
- on choisit toujours une voiture adaptée à son besoin
- une voiture partagée est utilisée par 15 à 20 personnes
- l’utilisation de la voiture est ponctuelle : on casse la logique 1 déplacement = 1 voiture.
Inconvénients de l’autopartage :
- il faut avoir une voiture partagée à proximité de son domicile
- le système devient coûteux si l’on immobilise le véhicule longtemps ou si l’on fait de longs trajets (les prix sont étudiés de sorte que la voiture soit utilisée par un maximum de personnes au cours de la journée)
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Les deux roues motorisés
Rapidité, facilité pour se garer, consommation de carburant réduite… vous êtes nombreux à opter pour des scooters, motos, etc.
Du point de vue environnemental, ils peuvent être une alternative à la voiture quand on sait que 80 % des automobilistes roulent seuls dans leur voiture, et qu'un deux-roues émet moins de CO2 et est 3 à 4 moins vorace en place. De plus, le marché évolue dans le bon sens : les fabricants de motos et de scooters sortent à leur tour des alternatives peu polluantes : vélo électrique, scooter hybride, scooter électrique en passant par la moto rechargeable sur secteur.
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Impacts environnementaux de l'avion
Côté environnement, l’aviation agit à différentes échelles :
- au niveau planétaire avec les émissions de gaz à effet de serre et la consommation de pétrole,
- au niveau régional avec les émissions de polluants atmosphériques qui impactent la qualité de l’air
- au niveau très local avec principalement les nuisances sonores qui impactent le cadre de vie des riverains à proximité des installations aéroportuaires.
Pour un trajet donné, les émissions de CO2 chiffrent vite.
A titre d’exemple :
- un aller-retour Paris / Marseille va consommer 60 litres de kérosène par passager émettre environ 150 kg de CO2 par passager. A titre de comparaison, pour le climat, c’est un peu comme si chaque passager roulait pendant 1300 km avec une petite voiture neuve.
- un aller-retour Paris / St Denis de la Réunion va consommer plus de 500 litres de kérosène par passager émettre environ 1 400 kg de CO2 par passager. A titre de comparaison, pour le climat, c’est un peu comme si chaque passager roulait pendant 12 000 km avec une petite voiture neuve.
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Solutions pour limiter l'usage de l'avion
- Pour un trajet court (moins de 1 000 km), on peut se poser la question du train ou du co-voiturage ponctuel
- Pour un trajet long (par exemple un changement de Pays ou de continent), on peut essayer de voir s’il est possible de grouper les départs. Par exemple, préférer partir une fois trois semaines plutôt que trois fois une semaine (on divise alors ses émissions par 3). Ce n’est pas toujours possible, mais ça peut permettre de mieux préparer son voyage et de l’apprécier d’autant plus.
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Débats sur la compensation des trajets en avion
Aujourd’hui, certaines compagnies aériennes proposent de compenser les émissions de gaz à effet de serre d’un trajet donné. Le principe est le suivant :
- vous effectuez un trajet (ex : Lille – Ajaccio aller retour en avion)
- vous calculez les émissions de gaz à effet de serre pour ce trajet donné (ici de l’ordre de 450 kg équiv. CO2)
- vous payer à un organisme de compensation une somme d’argent (ici de l’ordre de 5 à 15 € selon le type de projet choisi par l’organisme)
- cet organisme finance ailleurs dans le monde un projet qui va permettre d’économiser 450 kg équiv CO2 Au final, les émissions de votre avion ont physiquement eu lieu, par contre, grâce à votre apport financier, un projet nouveau et plus propre va être financé ailleurs (par exemple : l’organisme compensateur va subventionner une installation solaire en Inde au lieu d’un groupe électrogène au fioul).
Il va sans dire que ce phénomène de compensation fait encore débat car il soulève la délicate question éthique du droit à polluer : « Je suis riche, je pollue et je me rachète une bonne conscience à peu de frais » disent les écologistes.
« Pour 100 € investis en France, on gagne 2 ou 3 tonnes de CO2 alors que pour 100 € investis dans des pays en voie de développement, on gagne 8 à 10 tonnes de CO2 » disent les économistes.
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