Déchiffrer les étiquettes avant achat est pénible mais indispensable tant les produits alimentaires sont devenus complexes ! Outre la liste des ingrédients, les coordonnées du fabricant, figurent aussi des indications sur la façon dont le produit doit être conservé, notamment la température à laquelle il doit être entreposé et sa durée de conservation après ouverture.
You are missing some Flash content that should appear here! Perhaps your browser cannot display it, or maybe it did not initialize correctly.
Informations sur les produits et les services : Alimentation
Déchiffrer les étiquettes des produits alimentaires
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Informations nutritionnelles sur les emballages
La majeure partie du sucre, du sel ou du gras que nous consommons est contenue dans les produits du commerce. Ainsi, pour ne pas manger trop gras, trop sucré et trop salé, il est utile d’apprendre à choisir ses aliments et donc comprendre les informations nutritionnelles qui figurent sur les emballages. « Comprendre » pour s’en servir mais aussi « comprendre » pour s’en détacher.
Source/Copyright: INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé)
Etiquetage nutritionnel
En France, l’étiquetage nutritionnel, est indiqué de manière facultative sur les produits alimentaires mais est obligatoire si une « allégation » (une promesse) nutritionnelle figure sur l’étiquetage, la publicité ou la présentation du produit. Les indications les plus significatives et que l’on voit le plus souvent sont l’énergie apportée par le produit (en calories), le pourcentage de protéines, de glucides, de matière grasse, d’acides gras saturés et de sel. Ces quantités sont indiquées en grammes, assorties éventuellement du pourcentage qu’elles représentent par rapport aux apports journaliers recommandés (AJR). Ces informations sont utiles pour comparer lors des achats des produits d’une même famille et faire la chasse aux produits trop gras, trop sucrés, trop salés ou encore à ceux trop riches en eau et donc peu nutritifs (comme certains plats avec sauce).
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Allégations santé
Les allégations de santé décrivent la relation qui existe entre un aliment, un nutriment (élément constitutif d’un aliment, protéine, glucide, vitamine…) ou une substance contenus dans un aliment, et la santé, sans toutefois faire référence à une maladie (ce qui ferait de l’aliment un médicament) : margarines anticholestérol, yaourts bons pour la peau, ou censés renforcer les défenses immunitaires… Certaines allégations sont autorisées : la CEDAP (commission interministérielle d’étude des produits destinés à une alimentation particulière) a établi une liste de fonctions par nutriment, ce qui permet d’écrire par exemple qu’un produit riche en calcium a un effet positif sur le capital osseux.
Les organisations de consommateurs dénoncent souvent les allégations de santé infondées, celles qui font faussement croire aux consommateurs que manger un aliment en particulier peut avoir une incidence positive sur leur santé ou encore celles qui sont appliquées à des produits critiquables par ailleurs : les aliments riches en calcium mais par ailleurs trop riches en sucres et en graisses, comme certaines confiseries au chocolat au lait, ne devraient pas bénéficier d’allégations santé.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Comment lire une étiquette d'un produit alimentaire
- Quantité
- Dénomination du produit
- Liste des ingrédients etc.
Source/Copyright: Réseau E-CONS du programme Socrates de l'Union Européenne
Liste des ingrédients alimentaires
La lecture des étiquettes des produits alimentaires est un exercice indispensable pour savoir ce que l’on achète. La liste des ingrédients en particulier permet de se faire une idée de la composition d’un produit : les ingrédients sont listés par ordre décroissant d’importance pondérale. Si l’eau apparaît en tête de liste des ingrédients d’une sauce, c’est que c’est le principal ingrédient de la sauce en question. On peut aussi comparer à ce que l’on mettrait dans un plat cuisiné si on le préparait soi même : on est souvent surpris du nombre d‘ingrédients présents dans un produit industriel par rapport à une recette maison. Les industriels utilisent beaucoup d’additifs pour industrialiser une recette, texturants, acidifiants, colorants, édulcorants, exhausteurs, conservateurs… lesquels ne sont pas toujours sans incidence pour notre santé.
Outre la liste d’ingrédients, on trouve aussi des pourcentages, notamment lorsque que le fabricant met en avant sur l’emballage la présence d’un ingrédient particulier.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Réglementations de certaines catégories d’aliments
Il existe bien sûr des réglementations précises applicables à certaines catégories d’aliments : une directive communautaire définit par exemple les règles de composition et d’étiquetage des produits de cacao et de chocolat. L’étiquetage des chocolats en poudre, des cacaos sucrés, ainsi que du chocolat, du chocolat au lait, du chocolat de ménage au lait… doit indiquer la teneur en matière sèche totale de cacao.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Origine et traçabilité des aliments
La connaissance de l’origine ou de la provenance des aliments est une attente légitime des consommateurs. La crise de la « vache folle » en 1996, a favorisé la mise en place de mesures de traçabilité de la viande.
Un règlement européen impose par ailleurs depuis 2001 pour toute viande bovine la mention du pays dans lequel l’animal est né et a été élevé, la mention du pays d’abattage et celle du pays de découpage. De façon générale, la mention "origine" suivie du nom d’un pays est réservée à une viande qui provient d’un animal né, élevé et abattu dans le même pays.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Date de péremption
Une date de péremption figure sur la plupart des produits alimentaires emballés. Quelques exceptions concernent les produits dont la conservation ne pose pas de problèmes comme le sucre, le sel, les vins et alcools ou encore le vinaigre.
Sur les produits périssables, on trouve deux types de date :
- La DLC ou « date limite de consommation », reconnaissable à la mention « A consommer jusqu’au… » , que l’on trouve sur les produits périssables tels que viande, charcuterie, poisson, pâtes fraîches, fromages, produits laitiers, rillettes, plats cuisinés, œufs, jus de fruits …
- La DLUO ou « date limite d’utilisation optimale » figure quant à elle sur l’emballage de produits peu périssables comme les conserves mais aussi les huiles, sodas, lait UHT (ultra-haute température). On la reconnaît à la mention « A consommer de préférence avant le :… ».
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Signes et labels de qualité
Grâce aux labels, le consommateur peut se repérer parmi les choix nombreux de produits aux promesses plus ou moins sérieuses. A ne pas confondre avec de simples logos sans aucune valeur, les labels sont définis par un cahier des charges officiel (c’est-à-dire défini par une autorité nationale ou internationale) et contrôlés par des organismes indépendants agréés.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Label rouge
Le Label rouge a été créé dans les années 60 par des éleveurs de volailles qui voulaient démarquer leurs productions de celle des élevages industriels. Il est aujourd’hui attribué à des produits alimentaires « de qualité supérieure », niveau de qualité obtenue grâce à des conditions d’élevage et/ou de production définies par des cahiers des charges précis pour chaque famille de produits. Tous les maillons de la chaîne sont pris en compte, depuis la production jusqu’à la distribution. Le goût de ces produits (charcuteries, fruits et légumes, spécialités régionales, pain de tradition française, saumon fumé, sel de Guérande, beurre de baratte, viande de bœuf, de mouton, de porc, poulets, pintades, canards, cailles, chapons, poulardes, dindes …) n’est pas oublié : la saveur typique des produits est contrôlée par des tests de dégustation.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Label rouge ou le label Viande Bovine française
La réglementation européenne, régulièrement mise à jour, tient compte du bien-être animal pendant l’élevage, le transport et l’abattage. Le Label rouge ou le label Viande Bovine française (mis en place lors de la crise de la vache folle dans les années 1990) permettent de choisir des produits issus d’animaux en plein air. En Europe, l’administration d’antibiotiques aux animaux comme promoteurs de croissance est interdite, contrairement aux Etats-Unis.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Les appellations d’origine
- L’appellation d’origine contrôlée (AOC), l’appellation d’origine protégée (AOP) et l’Indication géographique protégée (IGP) concourent à préserver les modes de production traditionnels en garantissant l’origine des produits ;
- Le label de Spécialité traditionnelle garantie (STG) garantit quant à lui le respect des traditions dans le mode de production des spécialités.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Label « agriculture biologique »
Les produits porteurs du label « agriculture biologique » (AB) existe en France depuis 1993 mais un logo Européen, commun à tous les pays de la Communauté Européenne a été créé en 2000, par la Commission Européenne. Le logo Bio Européen s’appuie sur les mêmes réglementations que la marque AB : les produits labellisés doivent contenir au minimum 95% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. Toutefois, les ingrédients OGM (organismes génétiquement modifiés) sont autorisés à hauteur de 0,9 % (alors que le label français interdit l’incorporation d’OGM). La supériorité des produits biologiques vis-à-vis des produits issus de l’agriculture conventionnelle n’est pas encore clairement établie mais plusieurs études montrent que les produits bio peuvent avoir de meilleures qualités nutritionnelles et qu’ils sont exempts de résidus de pesticides dans la majorité des cas.
Source/Copyright: INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé)
L'agriculture biologique et la marque AB
L’agriculture biologique constitue un mode de production soucieux du respect des équilibres naturels (absence de pesticides, d’engrais chimiques, d’OGM, limitation des intrants, etc.) dont les exigences sont définies dans la réglementation européenne sur l’agriculture biologique. Par ailleurs, ce mode de production favorise la biodiversité et la vie des sols, l’économie d’énergie fossile, la création d’emplois…
Source/Copyright: ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie)
Commerce équitable
Certaines organisations délivrent des labels qui vous garantissent des produits ou des structures répondant aux standards internationaux du commerce équitable : par exemple Max Havelaar pour des produits alimentaires.
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Codes d’élevage des poules pondeuses
Le mode d’élevage des poules pondeuses se reconnaît grâce au code chiffré imprimé sur la coquille : 3 pour l’élevage en batteries, 2 pour l’élevage au sol (les poules peuvent circuler dans une volière aménagée avec litières, pondoirs et une zone où elles peuvent gratter le sol), 1 pour l’élevage en plein air. Les œufs bio sont obligatoirement issus d’élevage en plein air. On trouve aussi des œufs Label Rouge (alimentation 100% végétale des poules, dont au moins 60% de céréales, accès à un parcours herbeux).
Source/Copyright: INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé)